Dernière mise à jour: le 26 Mars 2002
Présentation
 
    Bonjour et Bienvenue à toutes et à tous,

   Ceci est le site Officiel du Conclave Européen Grandeur Nature Vampire qui aura lieu les 22 et 23 Mars 2002 dans le
Château de Flesselles à 15 Kilomètres au nord d'Amiens, dans la Somme (France).

   Tous les Joueurs sont, bien sûr, conviés à ce rassemblement, et nous espérons que vous viendrez nombreux (environs 200 joueurs normalement).

   Le conclave est organisé par les Amiénois avec le soutien et la collaboration bien évidemment de la 
Camarilla Française.

   Le prix du Week End est désormais fixé à 25 Euro pour les deux jours sans compter l'hôtel ou 45 Euro en comptant l'hôtel. Pour l'occasion, nous avons loué un hôtel à proximité comptant 119 places disponibles (divisé par chambres de 2-3 personnes).

   J'espère que nous aurons bientôt de vos nouvelles.
   Bonne visite.
   Les gentils organisateurs.

 
 
Organisation et déroulement du week-end
 
HORAIRES:

Vendredi

   Accueil à la gare : 18h00-22h00

   Partie : 21h00 à environ 04h30


Samedi

   Journée : quartier libre en centre-ville d'Amiens

   Rendez-vous pour le ramassage en bus :

   =>19h30 devant l'hôtel
   => 20h00 devant la cathédrale

   Partie : 21h00 à environ 04h30


Dimanche

   Libération des chambres d'hôtel : avant 16h00


TRANSPORT & ACCUEIL

Arrivée par le train

   Pour ceux qui arrivent à la gare TGV (située à plus de 30 km d'Amiens), la SNCF prend en charge le voyage par bus jusqu'à la gare du centre-ville.

   Vous arriverez à la gare d'Amiens. Des rendez-vous sont organisés toutes les heures dans le hall (et ce à partir de 18H). Là, des organisateurs vous fourniront les pass pour accéder à vos chambres d'hôtel et les derniers documents (plannings, plans, numéros de téléphone utiles, etc?). Un bus vous déposera ensuite à l'hôtel (afin que vous puissiez y déposer vos bagages) puis sur le lieu de la partie, le château de Flesselles.


Arrivée en voiture

   Des plans sont fournis pour vous permettre de localiser la gare et le château. Ces deux endroits font office de points de ralliement.


L'hôtel

   Les chambres sont réservées à l'hôtel « Noctuel » situé Rue Raphaël à Amiens. Des départs en bus de l'hôtel se feront le vendredi et le samedi vers 20 H. Vous pourrez vous changer en arrivant au château.


Le château (111 Place des déportés, Flesselles).

   La partie est prévue pour 21h00. Une fois dans Flesselles (cf. carte ci-dessous), suivre les panneaux « château ». Lorsque vous êtes arrivés, vous pouvez laisser les véhicules sur le parking extérieur. Après avoir dépassé le portail du Château, vous vous retrouverez dans la cour, le lieu des festivités est alors directement à gauche?


Restauration

   Le règlement prend en compte un sandwich et une boisson. Si vous avez encore faim, vous pourrez acheter un autre sandwich en cours de soirée. Des boissons chaudes (thé et café) seront aussi disponibles au stand restauration.

 
 
 
Situation du duché Artois-Picardie
 
    Amiens fut créée sous l'influence de Lucius Cerialus Rectus, membre du Clan Ventrue, à l'époque Romaine. En 1220 débute la construction de la cathédrale d'Amiens. Robert de Luzarches en est l'architecte, mais il « décède » mystérieusement moins de Quinze ans après le début de la construction pour réapparaître quelques siècles plus tard parmi la société caïnite.
   Le Marquis d'Amiens, Lucius, est détruit au cours des bouleversements révolutionnaires et Robert de Luzarches, ancien toréador de la lignée Royale, prend le pouvoir en Picardie. En 1890, suite à une mise en accusation de Tremeres dans diverses affaires de l'époque, la Marquis décide de chasser tout le Clan de ses terres. Quatre années plus tard, Robert de Luzarches prête serment de suzeraineté à François Villon, faisant d'Amiens l'une des Praxis de la Francie de Son Altesse Sérénissime.
   En 1999, Claudius, patriarche Nosferatu, est nommé Prince de Sombre Francie mais il disparaît peu de temps après. Les Malkavians se lamentent du départ de leur Ancien Jules Verne et parlent de Géhenne, faisant écho à l'Ancien Gangrel Pierre l'Ermite.
   Robert de Luzarches devient Duc de Picardie-Artois en Juin 2000. La capitale Ducale est interdite d'accès aux Nouveaux-Nés et Ancillae. Les trois autres villes du Duché : Abbeville, Arras, Beauvais accueillent des Barons Brujah, Toréador et Malkavian. Matthieu Haustant, Infant de l'Ancien François de Biencourt est nommé Régent et de nombreux caïnites commencent à s'inquiéter de l'influence croissante du clan Brujah dans la Cité.
   Au cours de l'année 2001, des rumeurs font part d'un être surnaturel et puissant, rodant dans l'ombre? Lorsque le Duc fait montre d'un comportement particulièrement étrange, certains en concluent qu'il est possédé. La crise atteint son apogée lorsque Robert de Luzarches fait exécuter son propre Infant pour bris de traditions. Tous les habitants du Duché cherchent alors un moyen de libérer l'Ancien toréador et organisent dans ce but un rituel. Ce rituel est couronné de succès grâce à l'intervention d'un ancien Ventrue, Robert d'Artois, Infant de l'ex-Marquis Lucius.
   Le Duc semble particulièrement ébranlé par cet évènement ainsi que par la nouvelle des destructions du Cardinal Simon et de ses deux Infants (Firmin Lebel et Camille). Parallèlement, le Duché s'agrandit avec les terres de l'Ancien Toréador Garnier de Pontes Sainte Maxence, Marquis de Compiègne et des pourparlers sont en cours avec l'Ancien Ventrue Jean de Noircourt, Marquis de St Quentin.
   Pourtant, la situation interne du duché semble se détériorer avec l'apparition d'un groupe d'Anarchs et de nombreuses crises attendent d'être résolues. A ce jour, la situation s'est tellement détériorée que certains caïnites murmurent que Robert de Luzarches ne serait plus apte à diriger le Duché de Picardie-Artois

 
 
 
Présentation du château de Flesselles
 
   La forteresse de Flesselles, flanquée de sept hautes tours, est construite au début du XIVe siècle par Guillaume de Saveuse, alors que la population Picarde est décimée par une succession de famines et d'épidémies.
   La guerre de cent ans débute alors et la forteresse de Flesselles devient un intérêt stratégique puisqu'elle protège le flanc nord ouest d'Amiens en faisant face au Ponthieu (alors occupé par les Anglais). De plus, elle se situe sur une hauteur d'où elle domine le plateau picard. Amiens se fortifie, tandis que les soldats parcourent la campagne? A chaque attaque, la population peut trouver asile au sein de la forteresse et dans des galeries souterraines creusées à même la roche calcaire. Durant cette guerre, le château de Flesselles est assiégé à plusieurs reprises : les soldats pillent le village et ravagent les récoltes.
   A cette guerre contre les Anglais, s'ajoute une guerre civile à partir de 1392 : Louis d'Orléans affronte son oncle, Jean sans Peur, duc de Bourgogne. Le roi d'Angleterre, Henri V, reprend alors la guerre de plus belle, et l'armée Française connaît à nouveau la défaite à Azincourt, en 1415. Il faut attendre l'intervention de Jeanne d'Arc, la petite Lorraine, qui délivre Orléans, et fait sacrer Charles VII à Reims en 1429, lui donnant ainsi la légitimité. Mais la guerre n'est pas pour autant terminée, et en 1486, des hommes d'armes séjournant à Flesselles y causent de grands dommages. Toutefois, à partir de 1477, l'ensemble du pays Picard est rallié au roi de France, et la région connaît quelques décennies de tranquillité.
   Dans la première moitié du XVIe siècle, la Picardie souffre encore des hasards et des misère de la guerre à cause de l'affrontement des deux plus puissants princes de la chrétienté : François 1er et Charles Quint. Huit guerres, trente six ans de trouble et l'intervention de l'étranger portent alors un coup rude à la région. La province devient une citadelle de la Ligue catholique, et d'intrépides ligueurs restent longtemps postés en haut des tours de la forteresse de Flesselles. En 1590, le vidame d'Amiens, ayant échoué dans l'attaque de Doullens, se rabat sur Flesselles, mais les occupants de la forteresse le repoussent.
   Les fortifications du château sont consolidées en 1595 pour couvrir Amiens lorsqu'une guerre vient à éclater avec l'Espagne. Puis, Amiens est assiégé par les armées d'Henri IV. Le château de Flesselles devient de nouveau l'enjeu de luttes acharnées... En 1636, après la prise de Corbie, les Espagnols l'attaquent, sous la conduite de Werth. Les paysans se défendent alors avec vigueur, et forcent l'armée à se retirer, laissant un grand nombre de morts sur le champ de bataille. Mais les années qui suivent sont particulièrement néfastes puisque les fermiers se trouvent alors dans l'incapacité de labourer leurs terres.
   En 1639, la situation est dramatique. Louis XIII installe ses quartiers dans la forteresse de Flesselles où se trouve le maréchal de La Meilleraye. Mais les troupes se livrent alors au pillage, brûlant les villages alentours. Logés chez les paysans, les soldats se font "traiter à discrétion", et battent campagne jour et nuit, détroussant tous ceux qu'ils rencontrent. La terreur est telle que les échanges inter-villages deviennent nuls.
   Pendant vingt ans encore, Flesselles et la région vont rester l'enjeu des belligérants. La forteresse, prise et reprise maintes fois, est partiellement démolie dans le courant du XVIIe siècle et depuis, seule une puissante tour ronde persiste. La paix des Pyrénées (1659) marque un tournant dans l'histoire de la région puisque la Picardie, désormais protégée, va cesser d'être la proie des soldats mercenaires.
   Peu de temps après la destruction de la forteresse, la dernière tour est transformée pigeonnier et une nouvelle construction est bâtie de part et d'autre de cette tour. Aujourd'hui, il en reste une longue aile construite en assises alternées de briques et de pierres reposant sur un soubassement de moellons de grès (salles réservées pour la partie). En 1747, un nouveau château vînt s'accoler au précédent. Le château proprement dit, construit tout en pierre, est perpendiculaire à la place. Le portail monumental édifié dans les années 1780-1785 ressemble à la façade de l'ancien théâtre d'Amiens. Il serait l'oeuvre du célèbre architecte Jacques Rousseau.


Sources :

   http://www.quid.fr/detail.php?com_id=a_8332 (08.02.02)
   http://www.flessellesnet.com (08.02.02)

 
 
 
Historique
 
   Anciennement Samarobriva (qui signifie « pont sur la Somme »), capitale des Ambiani, tribu de la Gauloise, la ville fut évangélisée au début du 4ème siècle par saint Firmin, premier évêque d'Amiens. En 338/339, saint Martin, officier de la garnison romaine, partagea son manteau avec un pauvre, aux portes de la ville. Au 6ème siècle, à l'époque des rois mérovingiens, Amiens fut compris dans le royaume de Soissons, puis incorporé à la Neustrie. Le comté d'Amiens a par la suite été en possession des comtes de Vermandois, des comtes de Pontoise, des sires de Boves, puis à nouveau des comtes de Vermandois. En 1182, Philippe Auguste envahit l'Amiénois et le réunit à la Couronne. Après les ravages normands du 9ème, la ville était redevenue une cité florissante grâce à la fabrication de draps et à la préparation de la guède (plante tinctoriale). La guerre de Cent ans vint alors freiner cet essor. Amiens fut tour à tour possession française et bourguignonne avant la réunion définitive à la France par Louis XI. Au cours des guerres de Religion, Amiens embrassa le parti de la Ligue et ne se soumit à Henri IV qu'en 1594. En 1597 la ville fut prise par les Espagnols et ne fut délivrée par Henri IV qu'après un siège de six mois ; le roi supprima la commune, accusée d'avoir mal défendu la ville contre les Espagnols. Le 27 mars 1802 fut signée la paix d'Amiens qui marquait la réconciliation provisoire de la France et de l'Angleterre. En 1870, après le combat de Villers-Bretonneux, Amiens fut occupé par les Prussiens. La ville a subi des dommages sérieux pendant la guerre de 1914/18. En 1940, alors que la cathédrale est miraculeusement épargnée, la ville n'est plus qu'un amas de débris : il y eut 40 000 sans-abris sur une population totale de 100 000 habitants... Patrie de Pierre l'Ermite, de Vincent Voiture, de Choderlos de Laclos, de l'astronome Delambre, du physicien Branly. Jules Verne y fut conseiller municipal. Actuellement, Gilles de Robien, est maire député UDF.

Principaux monuments de la ville? (IMH = Inscrit Monuments Historiques)
- Hôtel de ville 1757, reconstruit au 19ème siècle.
- Citadelle 1598 : porte Montre-Ecu (IMH) 1501 ; porte sud (IMH).
- Beffroi (IMH) 12ème siècle, surélevé au 18ème .
- Façade de l'ancien théâtre (IMH) 18ème siècle, par Rousseau (il se serait inspiré de cette première ?uvre pour édifier le portail monumental du château de Flesselles).
- Bibliothèque (IMH) 1826 contenant la collection Charles de l'Escalopier (bronzes antiques, orfèvrerie, ivoires, émaux, bois sculptés, tissus anciens, souvenirs de Mgr Affre) ; 100 000 imprimés, 300 incunables, 1 200 manuscrits médiévaux.
- Musée de Picardie (IMH) 1855 : archéologie régionale ; tableaux de la confrérie du Puy-Notre-Dame 15ème au 17ème siècles, écoles française (17ème , 18ème et 19ème), flamande et espagnole, maîtres contemporains ; ensemble de fresques par Puvis de Chavannes ; artisanat traditionnel ; collection Albert Maignan (objets d'art de l'Egypte à la France de Louis XII).
- Cirque municipal (IMH) 1889.
- Tour Perret (IMH), qui fut en son temps le plus haut building d'Europe.
- Logis du Roi (IMH) 1525 : tour polygonale flanquée d'une tourelle polygonale, porte surmontée d'un fleuron flamboyant.
Et surtout, à ne pas manquer?
- La cathédrale (IMH), inscrite sur la "Liste du Patrimoine mondial" de l'UNESCO, chef-d'oeuvre de l'art gothique 13ème siècle (architecte : Robert de Luzarches), restaurée par Viollet-le-Duc (la plus grande église de France) : nef de 6 travées à collatéraux, chapelles latérales du 14ème, transept à bas-côtés, choeur à doubles collatéraux, déambulatoire simple à 7 chapelles rayonnantes (chapelle axiale plus profonde, dite chapelle de la Vierge), triple élévation (grandes arcades, triforium, fenêtres hautes); façade occidentale flanquée de 2 tours carrées achevées aux 14ème et 15ème siècles: 3 portails au riche décor sculpté (scènes de la vie du Christ et de la vie de la Vierge, saints et martyrs, apôtres et prophètes, tympan du Beau Dieu), rose flamboyante, galerie des rois, remaniée par Viollet-le-Duc; façades latérales au riche décor (statues et sculptures du 13ème et 14ème siècles) ; flèche de charpente couverte de plomb, 16ème, sur la croisée ; peintures murales 16ème, vitraux 13ème, 14ème, 15ème, 16ème et 20ème, tombeaux à effigie sculptée 13ème, stalles 16ème, clôtures de pierre 15ème et 16ème, retables et monuments 17ème, par Nicolas Blasset, chaire, retables latéraux, décor du choeur et tombeau de Mgr Sabatier 18ème par Jean-Baptiste Dupuis, fonts baptismaux 12ème; trésor reconstitué autour de 3 pièces d'orfèvrerie provenant de l'abbaye du Paraclet (croix-reliquaire 13ème, couronne de vermeil 13ème/14ème, vase-reliquaire 14ème).

Principaux sites?
- Le quartier Saint-Leu, renommé pour son architecture (et ses nombreux bars).
- Les hortillonnages : promenade en barque le long des cultures de plantes potagères et de fleurs.
- Le parc Saint-pierre et son étang.
- Le très beau parc cimetière de la Madeleine, tombeau de Jules Verne.

Spécialités gastronomiques
Pâtés de canard, macarons, tuiles en chocolat fondant, ficelle picarde.